mercredi 27 juin 2007

L'histoire de Simonetta Vespucci - La storia di Simonetta Vespucci

Je suis peintre et sculptrice et j'ai été obligée, durant quelques jours, de mettre sculpture et peinture entre parenthèse car j'ai dû faire un travail de fin d’année pour mon cours d’italien.


Mais cela ne signifie pas que j'ai dû abandonner l’art pour autant car j’ai choisi un sujet qui touche à la peinture et qui me passionne depuis des années. L’écrire me fait plaisir après l'avoir peint...
Je vous présente mon tableau, petite pierre versée à la mémoire et au mithe de Simonetta.

Giuliano e Simonetta

Sources - Origini

Simonetta, una donna alla corte dei Medici, Rachele Farina, Bollati Boringhieri

Florentine, Mariella Righini, Flammarion

Le monde de la belle Simonetta, Germán Arciniegas, Éditions Espaces 34

La giostra, Agnolo Poliziano

Les plus grands peintres, Fred Bérence, Larousse

http://www.jcbourdais.net/journal, Jean-Claude Bourdais

Simonetta Vespucci, Wikipedia, l'encyclopédie libre






Simonetta, una donna alla corte dei Medici, Rachele Farina, Bollati Boringhieri


Florentine, Mariella Righini, Flammarion


Le monde de la belle Simonetta, Germán Arciniegas, Edition Espace 34


La giostra, Agnolo Poliziano.



Les plus grands peintres, Fred Bérence, Larousse


http://www.jcbourdais.net/journal, Jean-Claude Bourdais


Simonetta Vespucci, Da Wikipedia, l'enciclopedia libera

Epilogue - Epilogo

Quatre siècles après, au dix-neuvième, avec la redécouverte du monde de Botticelli par les anglo-saxons grâce aux préraphaélites, Simonetta Vespucci renaît même figure emblématique de sa conception esthétique, de son mythe de beauté universelle, païenne plus que chrétienne, femme plus qu'ange.
Entre le dix-neuvième et le vingtième siècle, l'écrivain Italien et Européen qui senti le plus le charme de « belle Cattana » fut Gabriele D'Annunzio, l'écrivain le plus païen, plus spécialiste de la Renaissance, le plus de transgressif peut-être qu' ait eu l'Italie. Ponctuellement dans son œuvre, avec une chronologie constante on retrouve la figure de Simonetta.
Dans les vingt dernières années du XX siècle, Simonetta a été détachée de son contexte par les créations des artistes, et est devenue une icone publicitaire.

AIDS

Ainsi fut-il pour Simonetta.
Le destin singulier, sans pareille, inconsciemment perçu par Laurent de Médicis, lorsque dans un magnifique sonnet, il chante qu'elle s'est transformée en une « étoile » :
O claire étoile …
Elle devenue une « étoile ».

Quattro secoli dopo, nell’Ottocento, con la riscoperta di Botticelli per opera del mondo anglosassone destatosi all’ammirazione sconfinata per i preraffaelliti, risorge anche la figura rappresentativa della sua concezione estetica, del suo mito di bellezza sulla terra, pagano più che cristiano della sua donna più che angelo.
Tra Ottocento e Novecento, lo scrittore Italiano e Europeo che più sentí il fascino della “bella Cattana” fu Gabriele D’Annunzio, lo scrittore più pagano, più rinascimentale, più trasgressivo forse che abbia avuto l’Italia del tempo. Puntuale nella sua opera si presenta cronologicamente costanti ma omogenee la figura di Simonetta.
Negli ultimi vent’anni del XX secolo, Simonetta si è distaccata dal contesto per lei creato dagli artisti, ed è diventata un’ icona pubblicitaria.

Cosi è stato per Simonetta.
Un destino singolare, senza pari, inconsciamente percepito da Lorenzo de Medici, quando in magnifico sonetto, canta che essa si è trasformata in una “stella”:
O chiara stella che co’ raggi tuoi…
E termina
…sanz’altra offensivo lieta ti mostri.
Era diventata una “stella”.
L’ultima del periodo mitologico, la prima dei tempi moderni.

mardi 26 juin 2007

Piero di Cosimo

Autre testimonial de Simonetta fut Piero de Cosimo, peintre florentin à peine plus jeune qu’elle, auteur d’un portrait célèbre aujourd’hui conservé au Musée Condé de Chantilly en France.
Piero de Cosimo étant trop jeune au décès de Simonetta, il ne peut s’agir que d’un portrait posthume. La jeune femme est représentée le buste nu, ce qui est très rare à la Renaissance. Par contre, la représentation de profil est caractéristique de cette époque. Le front très bombé (les femmes de la Renaissance s’épilaient couramment le front) et le nez retroussé se retrouvent souvent dans l’œuvre de Piero di Cosimo. Le peintre n’a pas cherché à faire un portrait ressemblant de Simonetta, mais une représentation de la beauté idéalisée de celle qu’on appelait « l’idole de Florence ».

Le tableau est construit sur un jeu d’antithèses :

Des éléments opposés se trouvent représentés côte à côte, réunis pour créer un seul paysage.

Le côté gauche évoque les collines de Toscane, la vue de Florence depuis les jardins Boboli tandis qu’à droite, Portovenere.
Beau temps/mauvais temps.
Obscurité/lumière (la seule vraie lumière est captée par le visage, peint "légèrement surexposé").
Présent/passé (portrait posthume).
Vie/mort, Pleine santé versus tuberculose à 23 ans
À droite du tableau les arbres sont vivants, avec de belles feuilles. À gauche, prenant presque tout l'espace, un grand arbre n'est plus que carcasse qui dresse désespérément vers le ciel ses branches mortes.
Le serpent est à la fois le Mal, la tentation, la séduction, mais aussi la vie éternelle dans le christianisme primitif, tout en créant une force érotique certaine due au contact de son corps avec la peau si fine de la belle Simonetta.Attirance/répulsion,
Beauté idéalisée sublimée universelle de la Renaissance/Beauté diabolisée du Moyen-âge.Le serpent est là aussi pour dire le mal qui la ronge invisible (intérieur) qu'elle porte dans cette poitrine si belle de l'extérieur. Intérieur/extérieur.
Que faire face à ce destin tragique ?
Piero di Cosimo est idéaliste :
Simonetta reste de marbre.
Elle regarde devant elle, loin, étrangère à ce qui se passe, à son environnement, à celui qui la peint ou la regarde.La lumière sur son visage lui donne calme, sérénité intérieures.
Elle devient la Perfection, l'Éternité.

Altro testimonial di Simonetta fu Piero di Cosimo, pittore fiorentino di poco più giovane di lei, autore di un ritratto famoso oggi conservato nel Museo Condé a Chantilly, in Francia.
Piero di Cosimo era troppo giovane al decesso di Simonetta, si tratta certamente di un ritratto postumo.
La giovane donna è rappresentata il busto nudo, ciò che è molto rare al Rinascimento. Invece, la rappresentazione di profilo è caratteristica di quest'epoca. La fronte molto convessa (le donne del Rinascimento si depilavano di solito la fronte) e il naso all'insù si trovano spesso nell'opera di Piero di Cosimo.
Il pittore non ha cercato di fare un ritratto somigliante di Simonetta, ma una rappresentazione della bellezza idealizzata di quella che si chiamava “l'idolo di Firenze”.

Il quadro è costruito su un gioco di antitesi:

Elementi opposti si trovano rappresentati fianco a fianco, riuniti per creare un solo paesaggio.

Il lato sinistro evoca le colline della Toscana, la vista di Firenze dai giardini Boboli mentre a destra, Portovenere.

Il cielo a sinistra è più scuro del cielo destro.

Oscurità/luce (la sola vera luce è captata dal viso).

Presente/passato (ritratto postumo).

Vita/morte, piena salute versus tisi a ventitre anni

A destra del quadro gli alberi sono più viventi che del lato sinistro dove si trova un grand’albero morto.
Il serpente è allo stesso tempo il male, la tentazione, la seduzione, ma anche la vita eterna nel cristianesimo primitivo, creando una forza erotica certa dovuta al contatto del suo corpo con la pelle così fine di bella Simonetta.

Attrazione/repulsione,

Bellezza idealizzata sublimata universale del Rinascimento /bellezza demonizzata del medioevo.
Il serpente è là anche per dire il male che la corrode invisibile (interno) che porta in questo petto così bello dell'esterno.
Interno/esterno.

Che cosa fare fronte a questo destino tragico?

Piero di Cosimo è idealista:
Simonetta resta di marmo. Osserva davanti a lei, lontano, estranea a ciò che avviene, al suo ambiente, a quello che la dipinge o la osserva.
La luce sul suo viso gli dà calma, serenità interna.
Diventa la perfezione, l'Eternità.

Simonetta éternelle - Simonetta eterna

Après le 26 avril 1476 Julien de Médicis encourage les écrivains de son cercle littéraire à écrire des vers pour se souvenir de la femme qu’il a aimée.
Simonetta serait passée dans l'histoire comme les autres figures féminines du passé, s'il n'y avait pas eu - parmi beaucoup - deux artistes sans pareille et conquis par elle, qui témoignèrent passionnément, du cadeau de la beauté universellement reconnue: Botticelli et Poliziano. L’un par la peinture, l’autre par la poésie.
La singularité du témoignage de Botticelli est liée au fait que les deux jeunes, Julien et Simonetta, restèrent ses modèles idéaux même lorsque les deux furent morts depuis longtemps.


Julien en Saint-Sébastien


Les tableaux où Simonetta servit de modèle continuent de faire parler d'elle :
Le printemps (dans le rôle de Flore),
La naissance de Vénus (dans le rôle de Vénus bien sûr, et nue s'il vous plaît, avec chevelure irrésistible de grande pécheresse).
Botticelli connaissait le golfe de La Spezia dit antiquement Golfus Veneris, où Simonetta naquit.
Il la représenta en Vénus nue, debout sur un coquillage, sortant de l’écume blanche de la mer Egée, pressant ses boucles d’une main et couvrant son sein de l’autre, voguant vers la terre, comme un cadeau de la mer faite aux Florentins.
Lui qui la prit pour modèle on ne sait combien de fois, et qui ne pu jamais, une fois rencontrée, s'empêcher de peindre la Beauté sans penser à elle mourut en 1510 et voulu être enterré dans l’église Ognissanti, près de sa tombe.



Dopo l’aprile 1476 Giuliano di Medici sollecito gli scrittori della sua cerchia a scrivere versi per ricordare la donna da lui amata.
Simonetta sarebbe passata nella storia come altre figure femminili del passato, se non avesse avuto – tra i tanti – due artisti senza pari e da lei conquistati, che testimoniarono appassionatamente, con bravura universalmente riconosciuta , la sua regale bellezza: Botticelli e Poliziano. L’uno con la pittura, l’altro con la poesia.
La singolarità della testimonianza del Botticelli è legata anche al fatto che i due giovani, Giuliano e Simonetta, rimasero i suoi modelli ideali anche quando erano estinti da tempo.



I quadri dove Simonetta fece da modello continuano a fare parlare di essa:
La primavera (nel ruolo di flora),
La nascita di Venere (nel ruolo di Venere certamente, e nuda con capigliatura irresistibile di grande peccatrice).
Botticelli conosceva il golfo della Spezia detto nell'antichità Golfus Veneris, dove Simonetta nacque.
La rappresentò in Venere nuda, in piedi su una conchiglia, uscendo dalla schiuma bianca del Mar Egeo, premendo i sui ricci con una mano e coprendo il suo seno dell'altro, navigando verso il lido, come un regalo del mar fatto ai Fiorentini.
Lui che la prese per modello molte volte, e chi non potuto mai, una volta incontrata, impedirsi di dipingere la bellezza senza pensare a essa morì in 1510 e volle essere sepolto nella chiesa Ognissanti, poco lontano dalla tomba di Simonetta.


jeudi 21 juin 2007

La conjuration des Pazzi - La Congiura dei Pazzi

La conjuration des Pazzi est un complot fomenté à Florence par la famille Pazzi (qui veut dire fous) contre les Médicis en 1478 et qui se solda par un échec, les assassins ayant été arrêtés et Laurent le Magnifique ayant réchappé à l'attentat.
L'ascension des Médicis mettant, aux yeux de leurs ennemis, en péril les libertés de la République de Florence, les Pazzi prennent la tête du complot destiné à évincer les Médicis du cercle du pouvoir (et de les remplacer comme première famille de la ville).
Un complot est alors ourdi dans le but d'éliminer Julien et Laurent de Médicis, décapitant ainsi la famille de ses principaux chefs.
Après une tentative avortée la veille, lors d'un banquet où Julien, indisposé, ne se rendit pas, le 26 avril 1478, jour de Pâques, (et date anniversaire de la Mort de Simonetta) à la messe, dans la cathédrale, au moment de l'élévation, Julien de Médicis et son frère Laurent, agenouillés, sont attaqués par Francesco de Pazzi et ses complices : Julien succombe de 19 coups de couteau mais Laurent, réfugié dans la sacristie, en réchappe.
Au final, l'échec de la conjuration des Pazzi marque un tournant dans l'histoire de la dynastie : elle renforce énormément la popularité de Laurent qui deviendra le Magnifique, et fait indiscutablement des Médicis les primes inter pares à Florence, les parant d'un prestige alors inégalé.
L'histoire de la conjuration des Pazzi a été écrite par Poliziano.

Ca s’est passé un 26 avril.
Simonetta était déjà morte depuis deux ans jour pour jour...

On connaît plusieurs portraits de lui faits par Botticelli :
Ces portraits furent faits, la plupart sur commande d'amis après sa mort tragique, ce qui explique qu'il a presque toujours les yeux mi-clos, et une tête assez rigide et figée comme un masque funéraire.


La Congiura dei Pazzi è un complotto fomentato a Firenze da parte della famiglia Pazzi contro i Medicis in 1478 e che si finì con un fiasco, essendo gli assassini arrestati e Lorenzo il Magnifico che è sfuggito all'attentato.
L’ascensione dei Medici mettendo, agli occhi dei loro nemici, nel pericolo le libertà della repubblica di Firenze. I Pazzi si mettono alla testa del complotto destinato ad eliminare Medici del cerchio del potere (e di sostituirle come prima famiglia della città).
Un complotto è allora ordito allo scopo di eliminare Giuliano e Lorenzo de Medici, decapitando così la famiglia dei suoi principali capi.
Dopo un tentativo abortito, la vigilia, in occasione di un banchetto dove Giuliano indisposto, non si rese, il 26 aprile 1478, giorno di Pasqua, (e data compleanno della Morte di Simonetta) alla messa, nel Duomo, al momento dell'elevazione, Giuliano e suo fratello Lorenzo, inginocchiati, sono attaccati da Francesco de Pazzi e i suoi complici: Giuliano soccombe di diciannove colpi di coltello ma Lorenzo profugo nella sagrestia, ne sfugge.
Al finale, il fallimento della congiura dei Pazzi segna una svolta nella storia della dinastia: rafforza moltissimo la popolarità di Lorenzo che diventerà il Magnifico, e farà incontestabilmente dei Medici primes inter pares a Firenze, parandoli di un prestigio senza uguale.
La storia congiura dei Pazzi è stata scritta da Poliziano.


Era un 26 aprile.
Simonetta era già morta da due anni, giorno per giorno…

Si conoscono qualque ritratti di lui fatti da Botticelli:
Questi ritratti furono fatti, la maggior parte su ordinazione di amici dopo la sua morte tragica, ciò che spiega che ha quasi sempre gli occhi socchiusi, e una testa abbastanza rigida e immobile come una maschera funeraria.

Chiesa Ognisanti


La mort de Simonetta Vespucci - La morte di Simonetta


L'existence de Simonetta fut un véritable météore fugace, parce que seulement un an après «La joute de Julien » elle mourut de phtisie, le 26 avril 1476, à l'âge de 23 ans.
Sa mort fut l'occasion de réaliser combien tout le monde la respectait et la vénérait de par sa beauté mais aussi d'avoir su ne pas sombrer dans ce monde violent et calculateur dans lequel elle avait évolué. À ses obsèques, des milliers de gens suivirent sa dépouille dans les rues, et l'on pouvait y reconnaître, attention les yeux, outre Ghirlandaio et Botticelli, d'autres artistes et non des moindres comme Filippo Lippi et Léonard de Vinci, jeune apprenti de Verrocchio !
Elle est enterrée dans la chapelle funéraire des Vespucci que Ghirlandaio avait décorée vers 1472 à l’église des Ognissanti.
Laurent le Magnifique dit qu’il vient de découvrir dans le ciel une étoile qu'aucun avait observée avant.
Celle-là est Simonetta dit-il et ensuite il écrit ce sonnet qui commence ainsi :
O stella di chiara, tuoi di raggi del Che Co



lume del il dello stelle di vicine del tue del alle del toglie,



più Che l costume di assai dello splende del perchè di tuo?



Perchè con il ancor Febo al vuoi del concorrente?
C'était le début d'un mythe, d'une légende.


Leonardo da Vinci



L'esistenza di Simonetta fu una vera meteora fugace, perché, soltanto un anno dopo “ la giostra di Giuliano„ morì di tisi, il 26 aprile 1476, all'età di ventitre anni.
La sua morte fu l'occasione di realizzare quanto tutti la rispettavano e la veneravano per la sua bellezza ma anche di avere saputo non affondare in questo mondo violento ed calcolatore nel quale era evoluta. Ai suoi funerali, migliaia di gente seguirono la sua spoglia nelle vie, e si potevano ci riconoscere, attenzione gli occhi, oltre Ghirlandaio e Botticelli, di altri artisti e non dei meno importanti come Filippo Lippi e Leonardo da Vinci, giovane apprendista di Verrocchio!
È sepolta nella Capella funeraria dei Vespucci che Ghirlandaio aveva decorato verso 1472 alla chiesa dello Ognissanti.
Lorenzo il Magnifico detto che ha appena scoperto nel cielo una stella che nessuno aveva osservato prima.
Quella è Simonetta dice e in seguito scrive questo sonetto chi comincia così:
O stella di chiara, tuoi di raggi del Che Co


lume del il dello stelle di vicine del tue del alle del toglie,


più Che l costume di assai dello splende del perchè di tuo?


Perchè con il ancor Febo al vuoi del concorrente?

Era l'inizio di un mito, di una leggenda

mardi 19 juin 2007

Simonetta et Julien - Simonetta e Giuliano


Aussi célèbre que La Joconde, nous en savons un peu plus sur la belle Simonetta, la jeune femme à la robe fleurie, qui , dans le tableau de Botticelli au musée des Offices, symbolise le Printemps.
Poliziano dans l'une de ses Stances, nous décrit la première rencontre de Julien et de Simonetta, assise sur un talus :
Elle relève, de sa blanche main,
le bord de sa robe et se met debout,
et les fleurs remplissent le creux de l'étoffe.
Candide elle est, candide est son vêtementPeint cependant de roses, de fleurs et d'herbes.Les cheveux annelés de sa tête doréeDescendent sur son front humblement superbe.
Comment ne pas reconnaître dans ces vers, l'émouvante figure du « Printemps » ? D'autant plus émouvante que nous nous apercevons bien en l'examinant, que nous sommes en présence d'une femme malade. Qu'on ne dise pas que Sandro Botticelli aimait les créatures anémiées. On ne retrouve nulle part dans son oeuvre ces traits charmants et morbides, aiguisés par le mal qui devait bientôt l’emporter. Déjà la vie s'est réfugiée dans les yeux clairs, lumineux, presque fiévreux, dans la bouche aux lèvres entrouvertes qui sourit encore, aspire voluptueusement, douloureusement les parfums qui l'entourent. Et si Flore pose ses mains avec tant de sollicitude sur elle, obéissant à un ordre de Zéphyr qui la presse, c'est qu'elle n'ignore pas que la belle Simonetta va mourir.
Lorsque Botticelli acheva le tableau, elle était morte et Julien avait été assassiné par les Pazzi.......


Quasi celebre che Gioconda ne sappiamo un po'più sulla bella Simonetta, la giovane donna all'abito fiorito, che, nel quadro di Botticelli al museo degli uffici, simbolizza la primavera.
Poliziano in una delle sue Stanze, ci descrive il primo incontro di Giuliano e di Simonetta, seduta su una scarpata :

Candida è ella e candida la vesta ma pur di rose e flor depinta e d’erba; lo inanellato crin dell’aurea testa scende in la fronte umilmente superba. Ridelgi attorno tutta la floresta, e quanto può sue cure disacerba. Nell’atto regalmente è mansueta; e pur col ciglio le tempeste acqueta…
Come non riconoscere in questi versi, la commovente figura della “primavera„? Tanto più commovente che ci accorgiamo l’esaminandolo, che noi siamo in presenza di una donna malata. Che non si dica che Sandro Botticelli gradiva le creature anemie. Non si trovano da nessuna parte nella sua opera queste caratteristiche affascinanti e morbose, affilate dal male che doveva presto travolgerla. Già la vita si è rifugiata negli occhi chiari, luminosi, quasi febbrile, nella bocca alle labbra socchiuse che sorride ancora, aspira voluttuosamente, dolorosamente i profumi che la circonda. E se Flora pone le sue mani con tanta sollecitudine su essa, ubbidirando ad un ordine di Zefiro che la preme, è che non ignora che la bella Simonetta morirà.

Quando Botticelli fini il quadro, era morta e Giuliano era stato assassinato dal Pazzi .......

La joute de Julien - La giostra di Giuliano

Botticelli fut chargé d'orner d'une figure de Pallas l'étendard de Julien de Médicis, pour une joute « dite joute de Julien » donnée le 28 janvier 1475, date du 23 ème anniversaire de Simonetta, sur la piazza Santa Croce : les peintres de l'époque ne dédaignaient pas ce genre de tâches.
Simonetta Vespucci fut la "dame " du chevaleresque Julien, comme Béatrice était la femme de Dante, c'est à dire l'idéale bien-aimée.
On y voyait au centre, Pallas casquée à l’antique sur sa toison dorée, portant une armure par-dessus sa robe virginale et brandissant d’une main une lance et de l’autre un bouclier à tête de Méduse. Une devise est tracée en lettres gothique et en français, la langue de l’amour courtois : La Sans Pareille.

Simonetta est élue reine de la fête.

Poliziano, grand poète attitré des Médicis, écrit des stances à la gloire de Julien en cavalier sans peur et sans reproche, favori des Muses et de Pallas


L’étendard est aujourd’hui perdu mais on possède une toile avec le personnage mythologique de Pallas et le centaure.



Botticelli fu incaricato di decorare di una figura di Pallas lo stendardo di Giuliano, per una giostra “detta giostra di Giuliano„ dato il 28 gennaio 1475, data del ventitreesimo compleanno di Simonetta sulla piazza Santa Croce: i pittori dell'epoca non disprezzavano questo tipo di compiti.
Simonetta Vespucci fu “la signora„ del Giuliano cavalleresco, come Beatrice era la donna di Dante, cioè l'ideala beneamata.
Ci si vedeva al centro, Pallas con il casco al antico sui capelli dorati, portando un'armatura sul’ vestito verginale e brandirando di una mano una lancia e dell'altra uno schermo a testa di Medusa. Un motto è tracciata in lettere gotiche e in francese, la lingua dell'amore cortese: La senza-paragoni.

Simonetta fu eletta regina della festa.

Poliziano, splendido poeta, trasfiguro Giuliano in Julio, cavalière senza macchia né paura, colto e prediletto dalle Muse e da Pallas


Lo stendardo è oggi perduto ma si possiede un quadro con il personaggio mitologico di Pallas e il centauro.




Les Médicis - I Medici

Illustre famille de marchands, changeurs puis banquiers, mise en place par Cosme l'Ancien (peint ici par Pontormo) Famiglia illustre di commercianti, cambiatori poi banchieri, messa in atto a Cosimo il vecchio (dipinto qui di Pontormo)
Ses deux petits fils, Julien et Laurent de Médicis , sont restés célèbres.
Ils sont tous deux tombés amoureux de Simonetta Vespucci, mais seul Julien fut son amant.

Laurent de Médicis, dit Laurent le Magnifique fut un grand mécène pour l'enseignement et les arts. Ambitieux, autocrate, répressif, calculateur mais habile car intelligent, il réussit pour un temps à faire de Florence le plus puissant des États italiens. C'est lui qui attira tout ce qui traînait de poètes, de peintres, de philosophes ou d'artistes. Mais c'est lui aussi (y a-t-il une relation ?) qui ruina la banque familiale et rendit ensuite les Médicis impopulaires.On connaît au moins deux portraits de lui, un fait par Giogio Vasari, et l'autre fait par Botticelli (détail dans l'adoration des mages).


On comprend Simonetta d'avoir préféré le frangin beau comme un dieu car malgré son surnom de Magnifique, il était moche comme un pou.

Julien - Giuliano

Laurent - Lorenzo



Suoi due nipoti, Giuliano e Lorenzo di Medici, sono restati celebri.
Tutti due sono innamorarsi di Simonetta Vespucci ma solo Giuliano fu il suo ammanto.
Lorenzo di Medici, detto Lorenzo il Magnifico fu un grande mecenate per l'insegnamento e le arti. Ambiziosi, autocrate, repressivo, calcolatore ma abile poiché intelligente, riesce per un tempo a fare di Firenze il più potente degli stati italiani. È lui che attirò tutto ciò che trascinava di poeti, di pittori, di filosofi o di artisti. Ma è lui anche ( c'è una relazione?) chi rovinò la banca familiare e rese in seguito Medici impopolari.Si conosce almeno due ritratti di lui, un fatto da parte di Giorgio Vasari, e l'altro fatto da parte di Botticelli (dettaglio in l'adorazione dei magi).



Si comprende Simonetta di avere preferito il fratello bello come un dio poiché nonostante il suo soprannome di Magnifico, era brutto come la fame.

Mars et Vénus (Julien et Simonetta)

Marte e Venere (Giuliano e Simonetta)

vendredi 15 juin 2007

Simonetta à Florence - Simonetta a Firenze

Comment cette inconnue a-t-elle réussi en aussi peu de temps dans l'univers de la Renaissance à approcher et séduire autant de peintres, de poètes et pénétrer (juste avec sa beauté ?) dans le cercle magique de Florence d'où elle n'était pas originaire ?


Née en 1454 (à Porto Venere ou à Gênes) dans une noble famille génoise, Simonetta Cattaneo y rencontre en 1468, elle a tout juste 15 ans, un jeune garçon de son âge, Marco Vespucci, cousin de la célèbre famille Vespucci.
Le mariage a lieu la même année, et ils arrivent tous les deux à Florence autour de 1472.
Il lui reste quatre ans à vivre avant de mourir de tuberculose en avril 1476 !

C'est dans ces quatre dernières années que réside bien sûr tout le mystère de son passeport pour l'éternité !

La famille Vespucci n'est pas n'importe quoi. Elle est riche, célèbre, influente et a de bonnes fréquentations. Elle est restée dans l'histoire à cause d'un de ses fils, Amerigo Mateo Vespucci navigateur qui a donné son nom à l'Amérique.



Amerigo Vespucci

Dans l'histoire qui nous intéresse, c'est le cousin du navigateur qui compte : Giorgio Antonio car il fréquentait la Maison des Médicis.

C'est ce Giorgio Antonio Vespucci qui introduisit chez les Médicis un jeune peintre inconnu de 18ans qui habitait à côté de chez lui: Sandro Botticelli !
Les Médicis prirent vite l'habitude de lui donner du travail c'est-à-dire des commandes. C'est donc aussi sans doute par l'intermédiaire de Giordio Antonio que la jeune Simonetta sera introduite dans cette maison historique et rencontrera Sandro Botticelli qui tombera aussitôt amoureux d'elle (platoniquement) et la prendra comme modèle de la beauté dans une bonne partie de son œuvre future.

Botticelli, autoportrait

Come questa sconosciuta è riuscita così in poco tempo nell'universo del Rinascimento ad avvicinarsi e sedurre ad altrettanti pittori, poeti e penetrare nel cerchio magico di Firenze da cui non era originaria?

Nata in 1454 (a Porto Venere o a Genova) in una famiglia nobile genovese, Simonetta Cattaneo ci incontra in 1468, a appena quindici anni, un giovane ragazzo della sua età, Marco Vespucci della famiglia famosa Vespucci.
Il matrimonio si fa lo stesso anno, ed arrivano tutti due a Firenze attorno a 1472.
Gli rimane quattro anni da vivere prima di morire di tubercolosi nell'aprile 1476!

È tra questi ultimi quattro anni che risiede certamente tutto il mistero del suo passaporto per l'eternità!

La famiglia Vespucci è ricca, celebre, influente e ha buone compagnie.
È restata nella storia per uno dei suoi figli, Amerigo Vespucci, navigatore che ha dato il suo nome all'America


Nella questa storia, è il cugino del navigatore che conta: Giorgio Antonio perché frequenta la Casa Medici.

È questo Giorgio Antonio Vespucci chi introdusse dai Medici un giovane pittore sconosciuto di diciotto anni che abitava vicino da lui: Sandro Botticelli!
I Medici prendono rapidamente l’abitudine di darlo lavoro, cioè comandi. È dunque così certamente per il tramite di Giordio Antonio che Simonetta è introdotta in questa casa storica ed incontra Sandro Botticelli che ne sarà immediatamente innamorato cotto (platonicamente) e la prenderà come modello della bellezza in una grande parte della sua opera futura.


Simonetta Vespucci

Avec ses cheveux dorés, son corps mince, sa peau de nacre, sa grâce, elle illumine les chefs-d’œuvre des maîtres du Quatrocentro, Pollaiolo, Ghirlandaio, Piero di Cosimo, Botticelli ou Léonard de Vinci.
Les hommes, depuis, n’ont cessé de rêver d’elle. Singulièrement moderne, elle est encore par-delà les siècles la plus belle fille du monde.

Simonetta Cataneo découvre Florence à seize ans, en épousant Marco Vespucci, cousin D’Amerigo, le célèbre navigateur florentin.
Sur cette ville flamboyante, novatrice, excitante, où artistes et mécènes, humanistes et poètes ont tous vingt ans, elle ouvre les yeux. Adulée, courtisée, elle est la Vénus de toutes les fêtes et de toutes les joutes. Du plus modeste au plus illustre, les Florentins en sont fous.Au premier rang de ses adorateurs, deux frères complices et rivaux, les Médicis, Laurent le Magnifique et Julien, son cadet. Une passion naît entre le Prince et la Muse dans la ville la plus libre d’Italie.
Le destin les frappe tous les deux, à deux années d’intervalle, un fatal vingt-six avril.C’était il y a cinq siècles.

Con i suoi capelli dorati, la sua figura sottile, la sua pelle di nacre, la sua grazia, illumina i capolavori dei Maestri del Quattrocento : Pollaiolo, Ghirlandaio, Piero di Cosimo e sopratutto Botticelli.

Gli uomini da allora non hanno cessato di sognarla. Singolarmente moderna, è ancora, oltre i secoli, le più bella ragazza del mondo.

Simonetta Cattaneo scopre Firenze a sedici anni, sposando Marco Vespucci, cugino di Amerigo Vespucci, celebre navigatore fiorentino.

In questa città fiammeggiante, novatrice, eccitante, dove artisti e mecenati, umanisti e poeti hanno tutti venti anni, apre gli occhi. Adulata, corteggiata, è la Venere di tutte le feste e tutte le giostre. Dal più modesto al più illustre, Fiorentini ne sono pazzi.
In prima fila degli suoi adoratori, due fratelli complici e rivali, i Medici, Lorenzo il Magnifico e Giuliano, il cadetto. Una passione nasce tra il Principe e la Musa che conosceranno quattro anni d’amore nella città la più libera d’ Italia.

Al momento che tutto sembra possibile, il destino colpisce tutti e due , a due anni d'intervallo, un fatale ventisei aprile.
Era cinque secoli fa.

Le printemps de Botticelli - La primavera di Botticelli

Tout a commencé en 1995 alors que j’étais en vacances à Florence. Je visitais l’incontournable musée des offices quand je suis entrée dans la salle consacrée à Botticelli. Au centre de la salle, un immense tableau couvrait tout le mur, un tableau très connu : Le printemps.
J’ai été saisie par une émotion intense devant la beauté de cette peinture. Bien sûr, je le connaissais. Je l’avais vu cent fois en photo, je le trouvais beau mais rien à voir avec ce que j’avais devant les yeux ! Aucune des photos qui le représentait ne pouvait rendre le contraste époustouflant entre la lumière du ciel et l’obscurité des arbres, entre la peau nacrée du personnage féminin et la transparence des voiles…Ah ! Le personnage féminin !
Représenté six fois sur cette allégorie du printemps, démultiplié dans sa beauté féconde. Une scène païenne parmi les tableaux religieux et les madones de l’époque. Je ne savais pas encore qui elle était et quelle était son histoire. Simonetta Vespucci.
Je me suis assise sur la banquette installée devant à bon escient et je suis restée là longtemps, je ne sais pas combien de temps à regarder, admirer, rêver. Je ne parvenais pas à m’en arracher. J’ai pourtant dû quitter cette salle à regret et les autres chefs-d’œuvre me parurent fades ensuite.
Je suis revenue trois ans plus tard pour revoir Simonetta et pour la retrouver partout à Florence.
Je vais vous raconter son histoire.
Tutto è cominciato nel 1995. Ero in vacanze a Firenze. Visitavo il museo inevitabile degli uffici quando sono entrata nella sala dedicata a Botticelli. Al centro della sala, un quadro grandissimo copriva tutto il muro, un quadro molto conosciuto: La primavera.
Sono stata affetta da un'emozione intensa davanti alla bellezza di questa pittura. Certamente, lo conoscevo. Lo avevo visto cento volte in fotografia, lo trovavo bello ma nulla a vedere con ciò che avevo davanti agli occhi! Nessuna delle fotografie che lo rappresentava non poteva rendere il contrasto meraviglioso tra la luce del cielo e l’oscurità degli alberi, tra la pelle madreperla del personaggio femminile e la trasparenza delle vele… Ah! Il personaggio femminile!
Rappresentata sei volte su quest'allegoria della primavera, demoltiplicato nella sua bellezza fertile. Una scena pagana fra le quadri religiosi ed i madone dell'epoca. Non sapevo ancora che era e qual era la sua storia. Simonetta Vespucci.
Mi sono seduta sul sedile installato davanti deliberatamente e sono restata là a lungo, non so quanto tempo da osservare, ammirare, sognare. Non raggiungevo strapparsene. Ho eppure dovuto lasciare questa sala con rammarico e gli altri capolavori mi sembrarono insipidi in seguito.
Sono ritornata tre anni più tardi per rivedere Simonetta e trovarla ovunque a Firenze.
Vi dirò la sua storia.

Qui était Simonetta? Chi era Simonetta?